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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 10:31

 

Notre  ciron expérimental est un organite des plus simples : quelques chaînes protéiques agglutinées, pas nécessairement de membrane. Originellement aquatique et isolé – par hypothèse – notre protozoaire possède nécessairement une ouïe très fine :  la moindre onde de pression le traverse de part en part presque sans inertie. A mesure qu’il se complexifie, qu’il devient morula, colonie de cellules, colonies d’attracteurs étranges, groupe de vortex, les régimes vibratoires induits dans son corps et par quoi il « entend » le monde, ces régimes tendent à s’écarter, à différer, à s’autonomiser par rapport aux rayonnements incidents.

 

La vibration synchrone du corps de l’animalcule en relation avec les champs incidents s’assimile, nous l’avons vu,  à une forme primitive de capacité calculatoire ou logique, dans le sens où la synchronie – l’octave -  représente probablement pour le protozoaire un régime « confortable »   tandis que les régimes dysharmoniques représentent des états turbulents, dissipatifs, biologiquement moins favorables, moins confortables. Dans cette alternance d’états plus ou moins propices au travers desquels l’animal « recherche » l’optimum énergétique entre entropie et néguentropie, se dessine en filigrane, croyons-nous, la durée.  Cette durée, qui est comparaison, d’abord instantanée et directe entre les diverses phases dynamiques que traverse l’animal en réponse à l’agitation périodique du milieu externe, s’engramme dès la troisième bifurcation dans le métabolisme.

 

Précisons ici ce que peut bien signifier « troisième bifurcation » dans la sorte de symplectique que nous construisons. La première bifurcation est ce par quoi quelque chose existe plutôt que rien. « Avant » est une notion dépourvue de sens, puisqu'il ne peut y avoir d'avant à l'avant. La première bifurcation est la condition de possibilité de quelque chose. Elle est l’équivalent de l’insaisissable instant zéro de la théorie du big bang. A la seconde bifurcation apparaît une seconde singularité au sein de la première. Le rapport du tout à la partie déjà dessine quelque géométrie et recèle quelques propriétés. La troisième singularité, la troisième bifurcation dote ce proto-espace de la possibilité d'une métrique et d'une mémoire, c’est à dire la comparaison entre l’état second et son successeur troisième, entre lesquels se dessinent des géométries de plus en plus particulières et complexes.

 

Au sein d'un flux, l’état successeur conserve le moment dynamique antérieur, l'information du passé, tout en subissant de nouvelles forces, turbulences, de sorte que le présent résulte du neuf et de l'antérieur. Au sein de ce flux, un vortex, une masse, un globule ne s'ajusteront qu'avec inertie aux variations extérieures : cette conservation amortie du moment, ce  décalage sont déjà une mémoire.

Cette capacité élémentaire s’incorpore incrémentalement dans des instances de plus en plus complexe, tandis que la distance croit entre le stimulus brut et son interprétations cognitive, de plus en plus amortie, assourdie, filtrée, interprétée.  L’une des dimensions  de ce filtrage amorti est la durée.

 

Comment  l’ouïe a-t-elle pu se construire ? Comment partant d'un animal unicellulaire baignant dans un milieu liquide, l’animal en son entier, enveloppe et intérieur, est une oreille, un résonateur oscillant  en réaction au champ incident pour rétablir sa fréquence propre.

 

Dès que bactéries, protozoaires, cellules s’organisent en colonies de plus en plus massives, puis en organismes multicellulaires complexes, l’exposition de l’organite aux champs incidents n’est plus directe mais médiate. Enfoui dans la masse du corps, à l’abri des rayonnements directs et périlleux de son environnent, l’organite n’est plus qu’en relation lointaine avec l’environnement. S’abriter au sein du corps collectif représente donc à la fois un avantage et un risque. Avantage dans la mesure où l’organite est protégé des influences extérieures destructives : alternance du chaud et du froid, rayonnements ionisants, bombardement cosmique, etc. Risque, dans le sens où coupé des influences extérieures, l’organite n’a pas la possibilité de réagir rapidement aux changement des conditions externes. D’évidence, plus l’animal est massif, plus le rapport du nombre des cellules périphériques exposées vers l’extérieur à celui des cellules à l’abri de ces influences extérieur est important. S’il ne maintient pas quelque possibilité de relation avec l’extérieur, l’animal complexe met alors en péril sa survie. 

 

Outre une protection mécanique accrue, la massification accroît corollairement la masse calorique améliorant l’homéostasie de l’animal complexe. Mais la massification peut-être une menace si la colonie, le méta-corps complexe, n’a pas construit quelque organe de relation permettant aux cellules profondes de réagir aux perturbations extérieures, avec lesquelles elles n’ont plus de relations directes. 

L’organisme complexe, massif, doit maintenir quelque instance permettant la rétroaction interne en réponse aux changements des conditions externes. Ces instances sont la peau, la rétine, l’oreille, l’odorat,  la vue, le toucher, les sensations proprioceptives , l’entendement qui les agrège et les synthétise. 

 

Comment penser l’organisation sophistiquée des organes des sens en refusant toute téléologie, tout plan, tout dessein, tout programme ?  Il suffit de reconnaître que se maintiennent toujours actuelles, à tous les niveaux de complexité, des forces, des constantes, des régularités. Sont-elles d’emblée nécessaires  ou simplement contingentes, le résultat aléatoire d’un premier qui ensuite fixe irréfragablement la suite des conséquences de la première cause, du premier jet de dé, comme successeur des propriétés intrinsèques de ce premier jet. Intrinsèque, c'est à dire inaccessible comme la fibre elle-même de tout le possible et de tout le pensable.

 

Chiralité

Coup de dé, bifurcation, fourche, branche, révolution, catastrophe, accident. A cette série rajoutons le terme chiralité. Les chiralités sont nombreuses autour de nous. Le terme dérive du grec chiros, main, comme dans chiromancienne et réfère au fait que tous les humains sont latéralisés, la plupart droitiers. La même chose vaut pour l’enroulement des coquilles des colimaçons, où l’un des gyres est massivement préféré. L’univers quant à lui est composé de matière, plutôt que d’antimatière, quand la théorie prédit que les deux espèces ont été produites en quantité égales. L’univers aurait-il pu être radicalement différent ?

 

De manière analogue, tout le vivant est constitué de molécules dextrogyres (elles dévient la lumière polarisée vers la droite). Elle respectant toute cette chiralité initiale qui une fois le jet de dé initial posé , une fois le hasard épuisé, devient nécessité. Quelle pourrait-être ce coup de dé initial ? On a remarqué que le photon lui-même est asymétrique; il vire sur lui-même dans une direction (il est doté d’un spin)

On a montré comment le rayonnement solaire tombant sur une mare saturée de molécules prébiotoques a favorisé une classe de molécules chirales plutôt que leur miroir symétrique, déterminant ainsi une partition du monde dans laquelle seule une famille de molécules soutient la vie tandis l'autre, symétrique, devenait toxique, comme c'est le cas du prion, responsable de l’encéphalite spongiforme,

 

Bifurcations, jet de dés, opportunités , accidents, composées, surcomposées au long de millions d'itération, de générations, chiralité initiale diffractée à toutes les échelles, depuis le paquet d'onde particulaire jusqu'au corps  humain, symétrique dehors mais asymétrique, « bifurqué », dedans,  jusqu’aux sociétés humaines, dont Lévi Strauss a montré qu’elles avaient une tendance générale à la division en clans, lignées, castes, catégories.

 

L' anthropologue montre qu'une partition du monde fondée sur le caractère jaune ou non des choses,  possède malgré son caractère apparemment trivial une utilité et une efficacité pratique réelles, notamment dans le domaine de la pharmacopée. Il faut classer pour connaître, quel que soit le critère.

 

Peut-être la tendance au bipartisme des « démocraties » complexes occidentales ressortit-elle aussi de cette sorte de chiralité des sociétés humaines, qui ne savent pas faire sans, tant sont parfois obscures, traditionnelles, familiales, les appartenances et représentations politiques.

 

Ainsi il faut voir les chiralités comme des pressions formatrices constamment jouées et rejouées. Elles sont actives au présent, depuis les tréfonds de la matière jusqu'aux grands archétypes. Simples, mais toujours exprimées d’emblée, incrémentées, fractalisées à chaque niveau de complexification dans la trame même des possibles, toujours en jeu au présent, achroniques, elles sont à la racine même de tout phénomène.

 

Sens et bifurcations

 

La cellule basilaire ignore totalement représenter une porte d’entrée pour des signaux provenant de l’extérieur. De « son » point de vue, elle est un organite quelconque jouissant d’un environnement favorable, en l’occurrence un corps. Ce corps, cette colonie de cellules, n’aurait lui-même pu se maintenir vivant, via les générations successives,  s’il n’avait conservé la capacité intrinsèque à l’organite isolé à réagir à son environnement. Les sens et leurs organes prorogent donc au sein de l’animal complexe cette capacité inhérente à l’animalcule d’adopter tel ou tel régime vibratoire en réponse aux influences incidentes. D’incrément en incrément, la cellule basilaire prolonge cette aptitude essentielle, déjà présente aux niveaux les plus élémentaires, mais cette fois exprimée au sein d’un corps complexe. Et c’est parce qu’un telle capacité est fondamentalement nécessaire que se sont maintenues au sein du corps complexe des sous-populations de cellules capables de le renseigner sur le monde extérieur. La sélection naturelle a sélectionné positivement les cellules basilaires, les cônes, les bâtonnets, bref les structures de relation, sans quoi le corps complexe lui-même aurait disparu.

La cochlée n’a pas foré a posteriori le rocher pour se rapprocher des centres d’intégration supérieurs. Elle ne s’est pas formée dans le rochée. Rocher, cochlée, nerfs, structures limbiques ou corticales ont co-évolué de manière si intriquée qu’il n’est pas au fond possible de distinguer leur forme du sens qu’elles génèrent.

 

Dès qu’il s’individualise, l’organite est confronté aux lois de la thermodynamique, qui lui imposent de prélever dans son milieu l’énergie nécessaire au renouvellement constant de sa structure propre.  Or ce même indispensable prélèvement énergétique, qui  place l’animal loin de l’équilibre, représente un risque. Mal régulé, il peut conduire à la mort de l’animal (ainsi une fièvre trop élevée tue).  C’est précisément grâce aux organes des sens que cette régulation fine est possible. Et c’est parce qu’il s’agit d’une nécessité impérieuse constamment rejouée que s’est maintenue la capacité fondamentale de l’organite à réagir à son milieu. La complexité de ces organes sensibles prolonge directement la réactivité primitive de l’organite. L’ouïe ne s’est pas construite grâce à quelque mouvement de complexification, elle s’est maintenue au travers de la complexification car les mêmes forces basales jouent constamment.

 

La cellule basilaire n’a jamais ou l’intention ou le projet de bâtir quoi que ce soit. L'oreille n'avait pas de projet de carrière et la cognition s'est construit nécessairement à tâton. D'où l'imperfection des langages naturels et les chausse-trappes logiques qui foisonnent. 

Il est très difficile, tout spécialement en français (mais pas en chinois), d’exprimer une action sans la doter d’un sujet. Or, ce nécessaire sujet grammatical implique d’emblée une forme de téléologie et impose des propositions telles que: « c’est parce qu’elle l’a décidé que la cellule basilaire s’est associée à d’autres », ce qui est évidemment absurde. Le langage est ainsi tout imprégné de téléologie qui glisse sous chaque idée des clichés logiques, des évidences d'usage, des trucs cognitifs, des recettes émotionnelles, des simplifications économes, des habitudes cognitives qui organisent et obscurcissent le monde. La puissance heuristique du discours naturel, et je compte les mathématiques au nombre des discours naturels , est ainsi limitée, voire négative, à l’instar de l’ornière où tombe et retombe la roue.

 

La durée intrinsèque du discours est son biais le plus rédhibitoire.  Le théorème qui est une comparaison entre deux propositions, est toujours faux. L’équation d’identité A = A  est fausse, car il y a bien deux « A » différents, tant dans le lieu que dans la durée (je dis ou lis le « A » de gauche avant le « A » de droite). L’identité (=) n’est qu’à peu près. Si A=A, alors autant écrire A. Mais alors on s’interdit toute comparaison, tout recul, toute connaissance. Une histoire est toujours fausse, toujours après coup, toujours déjà dans la durée spécieuse, avant le prochain coup de dé.  C’est la limite de la logique, la limite de tout discours formel, la limite de l’axiomatique, comme l’a montré Gödel.

 

Nous avons montré que la masse de l'animalcule en ce qu'elle lui confère une inertie le singularise comme entité distincte du fond dont elle réagit aux sollicitations de manière différée et différente. Et que dans ce « retard » s'inscrit la possibilité d'une durée.

 

Avant tout éclairons ce que ce mot « durée » peut signifier aux échelles qui nous intéressent pour tenter d'éclairer sur quel tempo, quel empan, quelles trajectoires, quelles stratégies, raccourcis ou approximations notre entendement – cognition dit-on désormais – fonctionne.

 

Les événements observables les plus fugaces de notre activité cérébrale durent quelques femto-seconde (10-15 s.). Si notre cœur battait ce tempo nous vivrions des milliards d’années. A titre de comparaison, entre le moment où le feu passe au rouge et le moment où je perçois le changement de couleur, une bonne demi-seconde s’est écoulée. Ainsi lorsque le monde se présente à ma conscience comme une source inextinguible, il est en réalité très ancien et fourmillant de sous-jacents la plupart obscurs.

 

Comment l’histoire peut-elle être avant le prochain coup de dé ? Elle l’est nécessairement car toute située dans la durée spécieuse. La durée spécieuse n’est pas une idée de philosophe. Ce n’est pas une figure de rêve, une girafe volante, un fantasme à foison. C’est une intuition directe, triviale, générale, commune. Non seulement est-elle compatible avec les grandes théories physiques contemporaines, physique quantique et relativité, et semble entretenir une parenté avec h et C, mais elle répond plus adéquatement à une question directe, prégnante, potente : où passe le passé ? Car les réponses qu'on apporte à la question plus ou mois intuitivement, malgré leur apparence d'évidence, ne sont pas satisfaisantes. Le poisson n’a pas encore compris qu’il vit dans l’eau.  

 

Durée spécieuse : le terme partage avec « spéculer » une même racine. Ainsi, la durée spécieuse est ce qui permet de voir dans le futur. Elle est un passé présent permettant une projection dans l’encore improduit à venir de suite. Ainsi le flot de sperme juste avant la fécondation où sont jetés tous les possible dont un seul, ou une poignée seulement, s'actualisera, ex ante de novo, héritage et création.   En jetant un pont entre le passé et l’à venir, la durée spécieuse elle détermine la figure de la durée : c’est cette sensation de continuité orientée que nous nommons durée.

 

our quasi instantanée qu'elle nous apparaisse elle est déjà une construction sophistiquée et le successeur d'un antécédent complexe.  La durée spécieuse s’exprime comme actualisation mais aussi inertie, dissonance maintenue, mémoire, tendance, réceptacle préparé pour un coup favorable, prédiction auto-réalisatrice, clinamen, potentiel, anticipation du futur. Le futur est toujours une anticipation interne au présent, un réceptacle tout préparé pour le prochain coup de dé. J’ai procrée des enfants qui me succèdent, que j’anticipe donc en les rendant possible sans pourtant que cesse en aucune manière le jeu du hasard. Lorsque l’univers est épuisé, les dieux hindouistes le réaniment par un jet de dés.

 

Il est facile d’anticiper les valeurs rendues par un jet de dé. L’ensemble des phases du jeu de dé est parfaitement déterminé, bien que chaque lancé particulier soit inanticipable - {1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6} - .

Il n’est pas si aisé d’anticiper notre futur, à quoi ressemblera le nouveau-né et quel sera son caractère.  Pourtant l’un et l’autre de ces hasards présentent un degré d’ordre : ils sont stochastiques, ils mêlent accidents et régularités. A quoi ressemblera précisément mon nouveau-né, je ne sais, sinon qu'il aura certains de mes traits.

 

Dès qu'un corps singulier connaît en réaction aux influences extérieures cycliques deux états internes rapidement successifs, il peut se construire un état vibratoire stable propre maintenu, qui constitue une forme de mémoire.  En se complexifiant, en se massifiant, l’organite verra apparaître des instances particulières conservant la trace des événements passés – c’est à dire devenant passé à mesure qu’ils s’engramment  phylogénétiquement. Ces instances sélectionnent, conservent, amplifient, organisent la réaction inertielle initiale, d'abord purement passive. L’engrammation contient le passé et préfigure le futur, en présélectionnant des réponses préfabriquées à des configurations attendues.

 

Il  est avantageux de jeter sur le prochain coup de dé le crible du possible. De prédéfinir le domaine possible du futur. Pourtant, il arrive souvent que l’inattendu survienne. Alors l'accident inscrit une nouvelle trajectoire de causes et de conséquences, un nouveau réel anticipable.

 

Mais ces causes ne sont elles-mêmes que les avatars de chaîne de conséquences encore antérieures que l’événement manifeste. Je ne que la cause accidentelle de mes enfants, le jeteur de dés. Mais de

Nombre des actes par lesquels nous croyons agir librement ne sont que des constellations de trajectoires causes-conséquences que nous ne faisons qu’actualiser, sans que soit mis en mouvement un quelconque libre arbitre. Même dans beaucoup d'actes que nous croyons libres   et conscients, l'entendement encore nous trompe .Nos sens aussi nous trompent quant à la forme de l'interaction entre l'en-soi et l'hors-soi, dont ils trient et organisent, digèrent, diffèrent, occultent ou au contraire propulsent à l'avant scène telle ou telle partie avant même que mon entendement ait matière à penser.

 

Seul le présent d'ordre quantique donne pour vraie la relation de la cause et de la conséquence, sans que l’une précède l’autre. C’est bien plutôt  l’actualisation, la condensation, la décohérence présente qui est la cause du passé en manifestant les trajectoires du flux. Ma représentation me les présente comme antérieures, et donc causes, quand elles ne sont que rémanence actuelle dans la durée spécieuse..

Le passé est une proposition fausse. Le passé comme forme anticipée d’une actualisation imminente, voilà qui me paraît plus juste et plus conforme à mon sentiment intérieur. Les dinosaures ont existé, mais au présent !

 

Cette durée spécieuse ne se confonde pas avec le « temps » .

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